Actualités en prévention

Un compte rendu unique de ce qui se passe dans le monde de la prévention de la toxicomanie.

Bienvenue sur Actualités en prévention, commentaire quotidien du réseau Prevention Hub sur les plus récentes nouvelles, recherches, statistiques, mises à jour sur les politiques, et informations sur des ressources et des activités. Le commentaire s'adresse particulièrement aux praticiens et aux responsables de l'élaboration de politiques, mais sera tout aussi utile et intéressant pour les intervenants en prévention de la toxicomanie.

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Apprentissage en ligne sur les Normes de prévention de la consommation de substances

Vous souhaitez prévenir la consommation de substances chez les jeunes? Consultez le nouveau module d’apprentissage en ligne du CCLT sur la prévention de l’abus de substances chez les jeunes!

Le Centre canadien de lutte contre les toxicomanies vient de publier un module d’apprentissage en ligne gratuity qui permettra aux équipes et aux professionnels de prévention de mieux comprendre le portefeuille de normes canadiennes de prévention de l’abus de substances chez les jeunes, ressource qui oriente les équipes quant à la planification, au choix, à la mise en œuvre et à l’évaluation des efforts de prévention de consommation de substances chez les jeunes en s’appuyant sur les meilleures données disponibles.

Veuillez consulter la page Web Apprentissage en ligne pour les normes de prevention pour accéder au module.

Il s’agit du premier d’une série de modules destinés à appuyer les intervenants du domaine de la prévention de la consommation de substances dans leurs efforts à offrir des programmes efficaces pour réduire la consommation de substances et les méfaits connexes chez les jeunes Canadiens.

Le module d’apprentissage offre à l’utilisateur un aperçu de base des normes et permettra aux équipes de prévention, aux professionnels de la santé, aux administrateurs scolaires, aux agents d’application de la loi et aux autres de planifier, choisir, mettre en œuvre et évaluer les initiatives de prévention de la consommation dans la communauté, à l’école et à la maison.

Plus particulièrement, le module :
- présente les normes en tant que ressource utile pour la prévention de la consommation de substances et la promotion de la santé;
- recense les obstacles à la mise en œuvre des normes que doivent souvent surmonter les organisations;
- présente clairement l’application des normes à l’élaboration de politiques et à la pratique au quotidien;
- présente des études de cas à l’utilisateur en guise d’exemples de mise en pratique des normes;
- offre des explications concises des outils et ressources que contiennent les normes.

Si vous souhaitez prévenir la consommation de substances chez les jeunes, il s’agit d’une ressource incontournable et, de plus, elle est gratuite!

Pour en savoir davantage, écrivez-nous à l’adresse standards-normes [at] ccsa [dot] ca.

Quel est l’effet d’interventions par voie électronique sur le mésusage d’alcool?

Résultats d’une revue systématique

Les programmes d’intervention par voie électronique pour les personnes atteintes de troubles liés aux substances suscitent de nombreuses discussions dans le domaine du traitement de la toxicomanie. Si elles s’avéraient efficaces, ces interventions pourraient notamment avoir les avantages suivants : réduction des coûts de la prestation de l’intervention; moins d’exigences pour les médecins, les infirmiers et les cliniciens; meilleur accès aux thérapies (surtout pour les personnes vivant dans des régions éloignées); moins de ressources humaines nécessaires.

Le seul problème, c’est que nous ne savons pas si ces interventions fonctionnent! Diverses interventions de ce type existent, avec des différences quant à l’intensité et la durée du traitement, le contenu de base et la forme de la prestation (CD-roms, outils sur Internet, applications mobiles, etc.). De plus, nous avons besoin de plus de données sur l’efficacité de telles interventions.

En 2015, une grande revue systématique* a été effectuée afin d’évaluer l’efficacité d’interventions par voie électronique dans la réduction de la consommation d’alcool et des facultés affaiblies par l’alcool chez des adultes et des étudiants de niveau postsecondaire en comparant un groupe expérimental et un groupe témoin.

Une des difficultés d’une revue systématique est d’essayer de s’en tenir à comparer des choses comparables (« les pommes aux pommes ») plutôt que dissemblables (« les pommes aux oranges »). Je veux dire par là que pour être fiable, une revue systématique doit comparer les mêmes résultats de différentes études portant sur la même question chez la même population. Pour cela, une revue systématique doit fixer des critères stricts pour le choix d'études semblables à retenir (« les pommes) et l’exclusion d’études dissemblables (« les oranges ») pour diverses raisons. Pour être retenues dans la revue systématique, les études devaient : - avoir été publiées entre janvier 2000 et mars 2015;
- être des essais contrôlés randomisés avec un échantillon d’au moins 50 adultes faisant un mésusage d’alcool;
- comparer un groupe expérimental affecté à une intervention par voie électronique et un groupe témoin;
- faire un suivi après 6 mois ou plus pour relever les résultats.

La recherche documentaire a ainsi relevé 28 essais différents.

Les données de ces 28 essais révèlent une petite réduction statistiquement significative dans la consommation d’alcool (environ 1 verre par semaine) chez les adultes et les étudiants de niveau postsecondaire affectés aux interventions par voie électronique comparativement aux groupes témoins au suivi de 6 mois après l’intervention, mais pas au suivi de 12 mois. Les interventions par voie électronique n’ont pas occasionné une consommation correspondant aux directives sur la consommation d’alcool comme les Directives de consommation d’alcool à faible risque du Canada ou des changements quant aux épisodes de consommation excessive d’alcool chez les étudiants.

La conclusion globale de cette revue systématique est que des interventions de faible intensité par voie électronique produisent de petites réductions de la consommation d’alcool au suivi de 6 mois, sans données probantes indiquant des effets à plus long terme.

Pour en savoir plus, suivez ce lien.

*La revue systématique est une revue rigoureuse de la documentation fondée sur une question de recherche précise et visant à cerner, à évaluer, à sélectionner et à synthétiser des données de recherche de grande qualité qui y répondent. Des critères prédéterminés sont utilisés pour évaluer l’admissibilité et la pertinence des titres et résumés d’articles.

Sport, Youth and Substance Use: Canadian Surveys

Dear colleagues,

The Canadian Centre on Substance Abuse (CCSA) is pleased to share with you Substance Use, Sport and Youth: Canadian Surveys, our latest sport and youth substance abuse prevention resource.

Why did we develop this resource?
Canadians often view sport involvement as providing valuable opportunities to foster positive youth development. However, research suggests that sport participation has both positive and negative outcomes in terms of substance use.

What is its purpose?
• To explore the relationship between the participation in sports by Canadian youth and their use of alcohol, marijuana and other substances, specifically in relation to sports that have a coach and are conducted in the school environment; and
• To support the advancement of knowledge and evidence-informed prevention efforts aimed at reducing the harms associated with youth substance use.

How did we develop it?
• CCSA commissioned an environmental scan to collect all relevant Canadian data sources containing information that can be used to further measure youth substance use in Canada and sport participation; and
• A quantitative analysis of the 2008–2009 cycle of the National Longitudinal Study of Children and Youth

How can I learn more?
• Check out the summary of the environmental scan and the findings from the analysis, as well as other CCSA reports on our Sport and Youth Substance Abuse Prevention page.
• Join the Canadian Sport and Youth Substance Abuse Prevention Network by sending an email to youth-jeunes@ccsa.ca requesting to be added to the distribution list.
• Join the conversation and our group on LinkedIn and Twitter to help create a healthier society, free of the harms of substance use, by following @CCSACanada.

Thank you,
Katie Fleming

http://www.ccsa.ca/Resource%20Library/CCSA-Substance-Use-Sport-Youth-Sur...

Programs Évaluation de programmes de prévention fondés sur la neuroscience

On a étudié la possibilité d’utiliser la neuroscience pour sensibiliser les jeunes aux effets de la drogue de façon neutre, et il a été suggéré que ces documents pourraient être incorporés au programme d’enseignement des sciences. L’évaluation de programmes fondés sur la neuroscience a démontré leur capacité à sensibiliser davantage les jeunes aux effets des drogues sur le cerveau et, parfois, à modifier les perceptions des risques associés aux drogues. Il sera toutefois nécessaire de mener d’autres évaluations pour déterminer si ces programmes sont efficaces pour prévenir la consommation de substances à long terme.

Pour en savoir davantage, veuillez lire La neuroscience et les programmes de prévention de la consommation de drogues chez les jeunes.

Évaluez-vous en ce moment vos programmes de prévention? Les ressources suivantes pourraient vous être utiles :
Outil de suivi et d’évaluation
Évaluer les messages des campagnes de prévention de la toxicomanie ciblant les jeunes

La neuroscience et les programmes de prévention de la consommation de drogue

Les approches du « Dites non à la drogue » pour la prévention de consommation de substances chez les jeunes ne fonctionnent pas. Une solution de rechange à ces programmes serait de fournir des données concrètes aux jeunes – des données impartiales fondées sur des recherches de qualité – au sujet des effets éventuels des drogues, plutôt que de leur dire ce qu’ils doivent ou ne doivent pas faire. Armés de renseignements exacts sur la neuroscience, les jeunes peuvent prendre leurs propres décisions éclairées par des données probantes au sujet de leur consommation de substances. Le fait de sensibiliser les jeunes aux méfaits potentiels que peuvent avoir les drogues sur leur cerveau pourrait aider à réfuter les mythes et les idées fausses et limiter les perceptions positives de plusieurs d’entre eux concernant les drogues. Les programmes de prévention qui s’appuient sur la neuroscience peuvent complémenter les nombreuses autres approches de prévention recommandées par les normes canadiennes de prévention de l’abus de substances du CCLT. Pour en savoir plus, veuillez consulter La neuroscience et les programmes de prévention de la consommation de drogue chez les jeunes.

Vos programmes de prévention font-ils appel à la neuroscience? Si les fondements neuroscientifiques de la consommation de substances vous intéressent, veuillez consulter les plus récents numéros de la série Toxicomanie au Canada du CCLT :

Toxicomanie au Canada : Consommation de drogues licites et illicites pendant la grossesse : Répercussions sur la santé maternelle, néonatale et infantile
Toxicomanie au Canada : Voies menant aux troubles liés aux substances dans l’enfance et l’adolescence
Toxicomanie au Canada : Les effets de la consommation de cannabis pendant l’adolescence

La conduite avec facultés affaiblies par la drogue chez les adolescents et la Fondation de recherches sur les blessures de la route

La Fondation de recherche sur les blessures de la route (TIRF), institut canadien de recherche en matière de sécurité routière, a récemment publié une infographie intitulée Teen Drug-Impaired Driving. Voici les faits saillants de cette infographie :

• De l’ensemble des conducteurs adolescents mortellement blessés, la présence de drogues était la plus élevée chez ceux de 18 ans (54,7 %)
• En 2010, 36,6 % des conducteurs adolescents de 16 à 19 ans mortellement blessés ont obtenu des résultats positifs au test de dépistage de l’alcool et plus encore, 39,2 %, ont obtenu des résultats positifs pour les drogues.
• De 2008 à 2010, 28,6 % de l’ensemble des conducteurs adolescents mortellement blessés ont obtenu des résultats positifs au test de dépistage du cannabis, 4,1 % pour l’ecstacy et 3,7 % pour la cocaïne.

De nombreux jeunes Canadiens croient erronément que la conduite sous l’influence du cannabis est moins dangereuse que la conduite sous l’influence de l’alcool.1 Certains croient même que le cannabis fait d’eux de meilleurs chauffeurs.1 Compte tenu du rôle qu’a peut-être joué la consommation de drogue dans ces collisions mortelles, les initiatives de prévention se doivent de dissiper cette perception erronée.

Voici le lien pour télécharger l’infographie : http://www.tirf.ca/publications/PDF_publications/TIRF_2014_Teens_Drug_Im...

Source : 1 Porath-Waller, A., J. Brown, A. Frigon, et H. Clark (2013). Ce que la jeunesse canadienne pense du cannabis, Ottawa, Centre canadien de lutte contre les toxicomanies.

Évaluation d’un programme de soins continus pour adolescents hispaniques

La CETPA (site en anglais seulement) est un organisme de prévention, d’intervention et de traitement axés sur la santé comportementale situé en Géorgie (États-Unis). La CETPA reconnaît le besoin de services en toxicomanie et en santé mentale qui sont abordables et adaptés à la culture.

En 2015, un groupe de chercheurs a évalué l’efficacité d’un programme de soins continus (Assertive Continuing Care) administré par la CETPA à des adolescents hispaniques présentant un risque élevé de toxicomanie. Ce programme vise à réduire le risque de rechute et à favoriser le soutien et les liens communautaires offerts aux jeunes quittant un programme résidentiel de traitement d’un trouble lié aux substances – normalement dans les 24 à 48 heures.

Entre 2010 et 2012, 72 adolescents ayant suivi ce programme administré par la CETPA ont été choisis pour participer à l’étude. Les chercheurs ont évalué les résultats à partir de données autodéclarées (les clients déclaraient leurs propres comportements de consommation de substances qui n’étaient pas mesurés à l’aide d’un outil valide par les chercheurs) quant à l’abus de substances suite à la participation au programme de soins continus.

Les résultats de l’évaluation indiquent une relation significative entre le temps passé dans le programme de la CETPA et la réduction du nombre de jours de consommation de substances, mais sans que celui-ci soit associé aux chances de s’abstenir de toute consommation.

Les chercheurs ont constaté une réduction de 46 % du nombre de jours de consommation autodéclarés chez les clients non abstinents (c.-à-d. ceux qui ont continué de consommer des drogues) ayant suivi le programme de soins continus pendant un an.

La conclusion des chercheurs est qu’un programme de traitement des toxicomanies qui est adapté à la culture et à l’âge d’adolescents hispaniques a permis de réduire le nombre de jours de consommation d’alcool, de drogues ou d’autres substances illicites.

Référence : Strunz, E., J. Jungerman, J. Kinyua, et P. M. Frew. « Evaluation of an Assertive Continuing Care Program for Hispanic Adolescents », Global Journal of Health Science, vol. 7, nº 5, 24 février 2015, p. 45756. DOI : 10.5539/gjhs.v7n5p106

Quatre trousses d’outils sur la consommation de substances psychoactives du Consortium conjoint pour les écoles en santé

Le Consortium conjoint pancanadien pour les écoles en santé (CCES) est un partenariat regroupant 25 ministères de la Santé et de l’Éducation de tout le Canada qui travaillent à promouvoir une approche globale de la santé en milieu scolaire pour favoriser le mieux-être/bien-être et le rendement/la réussite des enfants et des adolescents. Le CCES produit de nombreuses ressources pour aider les provinces, les écoles et les conseils scolaires à établir ces secteurs d’intervention dans le cadre d’une approche globale de la santé en milieu scolaire.

L’approche globale de la santé en milieu scolaire est une approche (plutôt qu’un programme ou une initiative) qui aborde le sujet de la santé à l’école de façon planifiée, intégrée et holistique dans le but d’appuyer l’amélioration du rendement et du bien-être des étudiants. Elle compte quatre piliers :

  1. L’enseignement et l’apprentissage
  2. Le milieu social et physique
  3. Les partenariats et services
  4. La politique d’écoles en santé

et six secteurs d’intervention :

i) santé mentale positive
ii) saine alimentation
iii) activité physique
iv) relations saines
v) prévention des blessures
vi) consommation de substances psychoactives

La série Aborder le sujet de la consommation de substances psychoactives dans les écoles canadiennes du CCES comprend les quatre trousses suivantes :
1. Politique efficace en matière de consommation de substances psychoactives : un guide à l’intention des administrateurs scolaires
2. Partenariats école-famille-collectivité : un guide à l’intention des leaders du milieu scolaire et communautaire
3. Répondre aux besoins des jeunes qui sont les plus vulnérables : un guide à l’intention des conseillers et des travailleurs de la santé
4. Pratiques pédagogiques efficaces en matière de consommation de substances psychoactives : un guide à l’intention des enseignants

Veuillez consulter le site http://www.jcsh-cces.ca/ pour d’autres ressources relatives à l’approche globale de la santé en milieu scolaire

Une étude démontre que la consommation d’alcool des parents a une incidence sur les enfants

En 2015, le Centre for Alcohol Policy Research (CAPR) publiait The Hidden Harm: Alcohol’s impact on children and families, qui faisait état d’une étude sur l’ampleur de la violence familiale et conjugale liée à l’alcool et son incidence sur les enfants et les familles en Australie.

L’étude tirait les conclusions suivantes :
• plus d’un million d’enfants australiens subissent les séquelles de l’abus d’alcool de leurs parents ou de leurs soignants. Cela représente 22 % des enfants australiens.
• 140 000 enfants ont été touchés par la consommation d’alcool de leurs parents ou de leurs soignants.
• 10 000 enfants (47 % de l’ensemble des cas) se retrouvaient dans le système de protection de l’enfance en raison des problèmes d’alcool de leurs parents ou de leurs soignants.
• les enfants étaient victimes de violence verbale, laissés sans surveillance, physiquement blessés ou exposés à la violence conjugale et aux comportements inappropriés découlant de la consommation d’alcool de leurs parents ou de leurs soignants.

L’étude demande au gouvernement d’investir dans des stratégies universelles, ciblées et indiquées de prévention visant à réduire les problèmes familiaux liés à l’alcool. Elle souligne le fait que bon nombre de familles en difficulté ne sont pas même dans le système de services et sont « invisibles » aux autorités. Par conséquent, il faudrait adopter des politiques destinées à réduire les problèmes liés à l’alcool dans la communauté et visant l’ensemble de la population afin de prévenir les méfaits futurs aux enfants et aux familles.

L’étude reposait sur deux sondages nationaux sur les méfaits de l’alcool sur autrui comptant plus de 1 000 répondants chacun. Elle comprenait aussi des données provenant des services de politiques et de protection de l’enfance, ainsi que des renseignements recueillis lors d’entrevues avec des familles touchées par l’alcool.

Est-il raisonnable de présumer qu’une étude canadienne donnerait les mêmes résultats? Si vous connaissez de telles études, n’hésitez pas à ajouter un commentaire.

Veuillez consulter le rapport complet pour en savoir plus.

Les lois provinciales sur la conduite avec facultés affaiblies peuvent réduire les méfaits pour les jeunes conducteurs

De nombreuses initiatives efficaces visant à réduire la conduite avec facultés affaiblies se concentrent sur les jeunes conducteurs, le groupe le plus susceptible d’être impliqué dans une collision.

Le Rapport provincial 2015 sur la conduite avec facultés affaiblies de MADD Canada offre un aperçu des programmes relatifs à la conduite avec facultés affaiblies de chaque province (y compris ceux qui s’adressent aux jeunes conducteurs) et recense les lacunes en matière de politiques et de lois. Bon nombre de ces programmes s’adressent aux jeunes et aux nouveaux conducteurs, dont plusieurs ont moins de 21 ans.

Des spécialistes canadiens en matière de sécurité routière ont évalué de façon indépendante, à l’aide d’un système de pointage, les lois de chaque province en matière de conduite avec facultés affaiblies en fonction de 20 éléments législatifs dont l’efficacité à réduire la conduite avec facultés affaiblies a été prouvée scientifiquement. Voici quelques-unes de ces mesures fondées sur des données probantes :
• Des programmes de délivrance de permis de conduire par étapes progressives;
• L’exigence d’un taux d’alcoolémie de 00 % pour un minimum de trois ans après la délivrance par étapes progressives;
• Les programmes de suspension administrative sur le champ à court terme pour taux d’alcoolémie de 0,05 %
• Les programmes d’antidémarreurs éthylométriques pour conducteurs arrêtés pour conduite avec facultés affaiblies en vertu des lois fédérales
• Les programmes de suspension administrative à court terme liés à la consommation de drogues.

La plupart des provinces ont adopté des lois qui tiennent compte, d’une certaine façon, des critères d’évaluation. Aucune province ne dispose de lois prévoyant des programmes de suspension administrative liés aux drogues (et non l’alcool). Dans la majorité des cas, les éléments clés d’un programme global et efficace sont absents et les lois en vigueur doivent être renforcées. Cela se reflète dans les notes des provinces, qui vont de 11 à 17 sur une échelle de 25.

MADD Canada recommande que les provinces donnent suite aux lois proposées, particulièrement pour ce qui est des mesures s’adressant aux jeunes et nouveaux conducteurs, et qu’elles appuient toute autre loi reconnue pour réduire de façon efficace la conduite avec facultés affaiblies.

Pour consulter le rapport complet.

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