formation continue

Vous trouverez dans la section formation continue de Prevention Hub des outils de formation, des guides d'utilisateur, des webinaires, des vidéos, des conférences en ligne, des ressources et des forums de discussion.

Cette section en développement sera lancée lors de la phase 3 de Prevention Hub. Écrivez-nous à prevhubcan [at] ccsa [dot] ca pour nous dire ce que vous aimeriez y voir.

Pour l'instant, nous vous proposons quelques ressources de Mentor International pour vous aider dans votre travail de prévention.

Webinars

Adolescent Brain Development, Risk Taking and Drug Use

In June 2015 we held our first webinar during which we explored how the teenage brain develops and the effects alcohol and drugs can have on the developing brain.

The webinar explores what science says about the personal and social effects of alcohol and drugs on the adolescent brain and the impact that the shift towards medicalisation and legalisation of marijuana will have on young people. This webinar is a great opportunity for parents, practitioners, teachers, researchers, policy makers, community leaders and others working with young people to gain an insight into the latest research on the developing brain.

Watch the Webinar Now

Date: Vendredi, 26th juin 2015

Heure: 14:00 to 15:00 BST

Delivered By: Ken C. Winters, Ph.D.,

Registrations open from: Jeudi, 4th juin 2015

Outils d'évaluation

Mentor a préparé un guide qui vous aidera à évaluer votre programme de prévention et qui réunit plusieurs ressources grâce auxquelles vous pourrez lancer ou améliorer cette évaluation. L'évaluation fait partie intégrante du travail en prévention des drogues, car elle permet d'évaluer ses répercussions et d'accroître son potentiel de financement.

Développement cérébral des adolescents

Un nombre important d'études ont été faites sur le développement cérébral des adolescents et sur les effets de l'alcool et de la drogue sur le cerveau en développement. Les nouvelles données scientifiques acquises ouvrent de nouvelles perspectives sur la façon dont les adolescents prennent des décisions lourdes de conséquences qui changeront le cours de leur vie, y compris la décision de prendre de la drogue. Des études d'imagerie cérébrale montrent que le cerveau continue à se développer tout au long de l'adolescence et au début de l'âge adulte (25 ans).

Glossaire

A

Le fait de s’abstenir de consommer de l’alcool ou d’autres drogues, pour des raisons d’ordre sanitaire, personnel, social, religieux, moral, juridique ou autre.

Reference: UNODC

L’acquisition d’aptitudes à la vie quotidienne favorise la pratique et le renforcement d’aptitudes psychosociales adaptées à la culture et au développement; elle contribue à la promotion du développement personnel et social, à la protection des droits de la personne et à la prévention des problèmes sanitaires et sociaux (OMS, 1998).

Voir aussi: Aptitudes à la vie quotidienne

Fait habituellement référence aux programmes qui encouragent un usage positif de son temps libre et qui renforcent l’estime de soi, et ce, sans consommer. Le concept repose sur la croyance voulant que certaines personnes, en particulier les jeunes, consomment de la drogue parce qu’elles ne peuvent trouver aucune activité valorisante et constructive ou parce qu’elles n’utilisent pas leur temps libre de façon positive et saine. Les programmes couvrent une gamme d’activités, que ce soit proposer des loisirs ou mettre sur pied des groupes d’activité ou d’intérêt.

Reference: UNODC

Moyen d’introduire une substance dans l’organisme, notamment l’ingestion; l’injection intraveineuse, sous-cutanée ou intramusculaire; l’inhalation; la fumée; ou l’absorption par la peau ou une muqueuse comme les gencives, le rectum ou les organes génitaux. Le mode d’administration influe sur la vitesse à laquelle apparaissent les effets de la drogue et leur intensité et, par conséquent, sur le niveau d’intoxication, la nature de l’exposition au risque et le risque de dépendance. Il influe aussi grandement sur la nature et la gravité des effets et conséquences indésirables, dont des lésions aux organes (p. ex. les poumons, les veines) et la transmission d’infections (p. ex. l’hépatite, le VIH).

Reference: UNODC

L’alcool éthylique, ou éthanol, est un ingrédient enivrant qui se retrouve dans la bière, le vin et les spiritueux. L’alcool est produit en faisant fermenter de la levure, des glucides et de l’amidon.

Reference: WHO

Une personne qui souffre d’alcoolisme.

Reference: WHO

Les amphétamines font partie d’un grand groupe de drogues synthétiques aux puissants effets stimulants sur le système nerveux central, groupe qui inclut de nombreuses substances disponibles uniquement sur le marché noir et d’autres substances prises à des fins médicinales.

Les modes d’administration courants des amphétamines sont l’ingestion, le reniflage, la fumée et l’injection. D’ailleurs, l’injection intraveineuse gagne en popularité sur la scène internationale.

Elles provoquent une accélération de la respiration et de la fréquence cardiaque, diminuent l’appétit et dilatent les pupilles. Les consommateurs ont tendance à se sentir alertes, énergiques, confiants et joyeux, de même que moins lassés et fatigués. De fortes doses peuvent susciter un passage rapide d’une idée à une autre et un sentiment d’avoir une plus grande force mentale et physique.

Noms de rue courants : speed, glace et cat.

Reference: DrugScope

Type précis d’analyse des besoins pour lequel des ressources locales et des techniques précises sont utilisées pour dresser rapidement, facilement et à bon marché un portrait d’un groupe ou d’une collectivité afin d’analyser les besoins relatifs à un projet prévu. Ce mode de travail n’aborde pas l’analyse des besoins selon une démarche scientifique traditionnelle, mais incite plutôt la population locale à utiliser des outils, comme des questionnaires, des observations, des rencontres de groupe et des entrevues, pour recueillir des données qualitatives grâce auxquelles il sera possible d’analyser les besoins et de proposer des plans d’action.

Les aptitudes à la vie quotidienne sont la capacité d’une personne à adopter un comportement adaptatif et positif pour répondre efficacement aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne (OMS, 1997). En renforçant les aptitudes personnelles et sociales des enfants et des jeunes, leur confiance et leur compétence, et leur capacité à faire des choix positifs et sains, on arrivera à prévenir la toxicomanie. Disposer des connaissances nécessaires est important, mais seul n’entraînera pas forcément un changement de comportement. Ce sont leurs valeurs, leurs attitudes et, plus important encore, leurs « aptitudes » qui permettront aux enfants et aux jeunes d’appliquer la prévention dans leur comportement. Comme c’est souvent le cas dans la vie, il est impossible de réussir si on ne possède pas les compétences nécessaires – cela vaut également pour les comportements liés à la santé.

Voir aussi: Acquisition d’aptitudes à la vie quotidienne

Â

Dans le domaine de la prévention de la toxicomanie, l’âge de la première consommation.

Reference: SAMHSA

B

Les barbituriques sont des substances synthétiques autrefois couramment prescrites pour traiter l’anxiété, la dépression et l’insomnie. Par contre, leur usage pose un grand risque : en effet, la différence est mince entre une dose normale et une surdose, et donc, les gens se tuaient accidentellement ou prenaient ces médicaments en toute connaissance de cause pour se suicider. La tolérante aux barbituriques s’installe rapidement, et le risque d’usage nocif ou de dépendance est élevé. Les patients qui prennent ces médicaments à long terme développent parfois une dépendance psychologique et physique, même si la dose prescrite n’est jamais dépassée.

Quelques noms de rue : barbs, block busters, Christmas trees, goof balls, pinks, red devils, reds & blues, yellow jackets, angels, nembies, chewies.

Reference: DrugScope

C

Les campagnes médiatiques ou les messages d’intérêt public sont des moyens souvent utilisés en prévention pour sensibiliser le public à des enjeux touchant la drogue ou pour mieux l’informer sur la drogue et ses enjeux. Ces moyens se servent habituellement de techniques de marketing et de publicité pour informer le public et le sensibiliser à la drogue et aux effets ou conséquences de la consommation. Les campagnes ou messages cherchent généralement à faire arrêter la consommation, parfois en faisant peur.

La cocaïne est une drogue qui crée une puissante dépendance. Elle est produite avec des feuilles de coca ou s’obtient de la synthèse de l’ecgonine ou de ses dérivés. La cocaïne, ou « coke », est souvent vendue sous forme de poudre ou des cristaux blancs, transparents et cristallins (« snuff », « neige ») et coupée avec divers types de sucre ou des anesthésiques locaux. La poudre est aspirée par le nez (« reniflage »), et ses effets se font sentir 1 à 3 minutes plus tard et durent une trentaine de minutes.

Reference: WHO

Concept qui fait généralement référence à la prévention des méfaits et problèmes causés par l’alcool. L’alcool est une drogue ou substance licite et socialement acceptée dans de nombreuses cultures, et la politique de « consommation responsable » en vigueur dans bon nombre de pays cherche à restreindre la quantité bue à chaque occasion ou au cours d’une période donnée ou à encourager l’abstinence si l’ivresse pourrait causer des méfaits, p. ex. quand on utilise une machine, on travaille, on conduit, on doit s’occuper d’un enfant et on prend des médicaments.

Le terme à utiliser pour faire référence à la « consommation », au « mésusage » ou à l’« abus » fait souvent l’objet de débats.

À quel moment la « consommation » se transforme-t-elle en « mésusage »? Ou en alors en « abus »?

La terminologie employée variera selon des éléments comme la substance concernée, l’âge du consommateur, la quantité prise, la régularité de la « consommation » et les méfaits réels ou potentiels.

Pour certains, le débat sur le terme à utiliser devrait porter sur la distinction entre « consommation » et « consommation nocive ». Les expressions « mésusage » et « abus » sont souvent utilisées comme synonymes, même si pour certains, l’accent devrait être mis sur la drogue faisant l’objet d’un mésusage plutôt que d’un abus, et non sur la personne qui fait le mésusage plutôt qu’un abus.

La règlementation, par un ensemble de lois et d’organismes, de la production, de la distribution, de la vente et de la consommation de substances psychoactives précises (substances contrôlées) à l’échelle locale, nationale ou internationale (voir Conventions internationales sur la drogue). Autre sens possible : équivalent de politique en matière de drogue (comparé à politique en matière d’alcool).

Reference: WHO

Action menée pour empêcher la culture, le transport et le trafic de drogue et ainsi éviter qu’elle n’atteigne les consommateurs potentiels. Le contrôle de l’offre concerne habituellement les substances illicites et sollicite les services policiers, les services frontaliers et les autorités réglementaires en vue de s’attaquer à l’approvisionnement en drogue.

Traités internationaux qui portent sur le contrôle de la production et de la distribution des substances psychoactives.

Reference: WHO

Nom de rue donné à la cocaïne traitée pour la faire passer de chlorhydrate de cocaïne à une forme épurée, qui peut être fumée.

Reference: The Prevention Hub

D

Recommandation voulant que la consommation de drogue soit considérée comme une question de santé, plutôt que comme une affaire criminelle; les consommateurs se verraient donc offrir soutien et traitement, plutôt que recevoir une sanction criminelle et devoir passer par le système pénal. À ne pas confondre avec la légalisation.

Syndrome de sevrage avec délire; état psychotique aigu se produisant pendant le sevrage chez les personnes dépendantes à l’alcool et se caractérisant par un état de confusion, la désorientation, des délires paranoïdes, des crises de délire, des illusions, des hallucinations (habituellement visuelles ou tactiles, plus rarement auditives, olfactives ou vestibulaires), l’agitation, la distractibilité, des tremblements (parfois intenses), la transpiration, la tachycardie et l’hypertension. Des signes de sevrage simple de l’alcool précèdent généralement le delirium tremens.

Reference: WHO

Maladie chronique récurrente caractérisée par une recherche et une consommation compulsives de drogue, malgré de graves conséquences nocives, et par des changements durables dans le cerveau.

Reference: NIDA

Processus au cours duquel l’organisme se débarrasse d’une drogue (ou de ses métabolites). Des symptômes de sevrage pourraient alors survenir et nécessiter des soins médicaux. La désintoxication est souvent la première étape dans le traitement de la toxicomanie.

Reference: NIDA

Fait référence aux processus qui génèrent, structurent et restructurent le système nerveux, des premiers stades de l’embryogenèse aux dernières années de la vie.

Reference: Wikipedia

Point de mire d’un programme ou d’une intervention spécifique.

Reference: SAMHSA

E

Nom familier de la MDMA, substance synthétique de type amphétaminique. Il s’agit d’un stupéfiant psychoactif, aux propriétés stimulantes (comme l’amphétamine) et hallucinogènes (comme le LSD).

Reference: Mentor

É

Collecte, traitement et analyse systématiques et scientifiques de données portant sur le déploiement d’une intervention, afin de déterminer si les objectifs de l’intervention ont été atteints.

Reference: EMCDDA

F

Les facteurs qui, s’ils sont pris en main, aident à « protéger » contre le mésusage de drogue et qui doivent souvent être pris en compte quand on s’attaque aux facteurs de risque. En voici quelques exemples:

  • solides liens familiaux
  • expériences de la réussite scolaire
  • relations constructives avec d’autres adultes et membres de la famille
  • acquisition d’aptitudes à la vie quotidienne
  • renforcement des habiletés de résilience

Les facteurs qui, à moins d’être pris en main, posent le plus grand risque de mésusage de drogue. Ces facteurs de risque sont nombreux; chacun met au défi le développement psychologique et social de la personne et chacun entraîne des répercussions différentes, selon l’étape du développement. En voici quelques exemples:

  • milieu familial hostile, en particulier quand les parents sont toxicomanes
  • compétences parentales inefficaces
  • problèmes de comportement
  • mauvais résultats scolaires
  • piètres habiletés sociales et d’adaptation
  • fréquentation de pairs déviants
  • perceptions que les comportements de consommation sont approuvés
  • timidité ou agressivité
  • troubles de santé mentale
  • vivre dans un secteur où la consommation est prévalente

G

Groupe précis de personnes desservi ou rejoint par un programme ou une intervention.

Reference: SAMHSA

H

Agent chimique qui provoque des altérations de la perception, de la pensée et de l’émotion qui ressemblent à celles des psychoses fonctionnelles, sans entraîner les graves atteintes de la mémoire et de l’orientation caractérisant les syndromes organiques. La plupart des hallucinogènes se prennent par voie orale. Les effets se font sentir environ 20 à 30 minutes après l’ingestion (selon la drogue consommée) et incluent l’euphorie, des hallucinations visuelles et des perceptions altérées. Les passages rapides de l’euphorie à la dysphorie sont courants.

Reference: WHO

On produit de l’héroïne par transformation de la morphine, substance naturelle qu’on extrait de la gousse du pavot asiatique. L’héroïne prend habituellement la forme d’une poudre blanche ou brune. Elle peut être injectée, fumée ou reniflée. L’héroïne de grande pureté est habituellement reniflée ou fumée.

Reference: Mentor

I

Les inhalants sont des vapeurs chimiques respirables produisant des effets psychoactifs (qui modifient les perceptions). Souvent, on ne voit pas ces substances inhalables comme des drogues puisque la plupart d’entre elles n’ont pas été conçues à des fins d’intoxication.

Reference: Mentor

Terme qui fait référence à l’ensemble des personnes et groupes associés à un projet particulier, notamment les bailleurs de fonds, les groupes cibles, la collectivité locale où est offerte l’activité et les médias locaux. Le concept de « mobilisation des intervenants » énonce qu’il faudrait identifier les personnes dont l’implication serait bénéfique au projet, les tenir au courant des développements et les inciter au besoin à participer à l’atteinte des objectifs du projet.

L

Fait référence au fait de rendre légales la consommation, la possession, la production et la distribution de drogue. Contrairement à la décriminalisation, la légalisation abrogerait toutes les sanctions, qu’elles soient pénales ou civiles, en cas de consommation, de possession, de production et de distribution d’une substance. Des mesures de contrôle de la disponibilité et des limites d’âge resteraient toutefois en place.

Reference: Beckley Foundation

Le LSD (acide lysergique diéthylamide) est l’une des drogues les plus puissantes connues.

Couramment appelé « acide », le LSD se vend dans la rue sous forme de comprimés, de capsules et, à l’occasion, de liquide. Il est inodore, incolore, possède un goût légèrement amer et est généralement consommé par voie orale.

Reference: Mentor

M

La marijuana est un mélange vert ou gris de fleurs et feuilles séchées et déchiquetées de la plante de chanvre, Cannabis sativa. Il existe plus de 200 noms familiers utilisés pour désigner la marijuana, dont pot, herbe, boom, marie-jeanne, gangster et chronique.

Reference: Mentor

Dans le jargon des consommateurs, effet indésirable de la drogue qui combine certains des éléments suivants : impression de perte de contrôle, distorsions de l’image corporelle, hallucinations étranges et effrayantes, peur de devenir fou ou de mourir, désespoir, pensées suicidaires et fort affect négatif. Parmi les symptômes physiques, mentionnons la transpiration, les palpitations, la nausée et la paresthésie. Ces effets indésirables sont généralement associés aux hallucinogènes, mais ils peuvent aussi être causés par des amphétamines et autres stimulants psychomoteurs, des anticholinergiques, des antihistaminiques et des sédatifs/hypnotiques.

Reference: WHO

N

Alcaloïde, principale substance psychoactive du tabac, aux effets à la fois stimulants et, de façon subjective, relaxants. Pour certaines personnes, la nicotine produit une réaction d’éveil et une meilleure capacité de concentration, alors que pour d’autres, elle atténue l’anxiété et l’irritabilité. La nicotine se consomme dans la fumée du tabac, le tabac sans fumée (comme le tabac à chiquer), le tabac à priser, et sous forme de gommes à la nicotine et de timbres adhésifs appliqués sur la peau.

Reference: UNODC

O

Organisation non gouvernementale. Organisme de services indépendant du gouvernement qui œuvre dans un vaste domaine social. La plupart d’entre elles étant des organismes sans but lucratif, les ONG obtiennent du financement auprès de gouvernements ou d’institutions publiques, ou par des dons de particuliers. Elles font souvent appel tant à du personnel rémunéré qu’à des bénévoles et elles dispensent généralement des services dans des secteurs où il serait impossible d’avoir des employés à plein salaire.

Reference: UNODC

Organisation non gouvernementale œuvrant sur la scène internationale.

Reference: UNODC

P

Drogue psychoactive aux effets dépresseurs, stimulants, analgésiques et hallucinogènes sur le système nerveux central.

Reference: WHO

Terme qui fait référence aux interventions qui reflètent les résultats souhaités.

Reference: EMCDDA

La prévention de la consommation, du mésusage ou de l’abus d’une drogue ou d’une substance se définit comme une intervention visant à prendre en charge les déterminants sociaux et environnementaux de ce qui pourrait aboutir à l’abus de drogue et d’alcool.

La prévention cherche à modifier les facteurs individuels, sociaux ou environnementaux pouvant permettre de retarder ou d’éviter le début de la consommation ou d’empêcher la consommation de devenir nocive ou problématique. On parle ici de prendre des mesures pour rendre moins probable le mésusage, en mettant l’accent sur la promotion de la santé et du bien-être. Dans le cas des jeunes, il s’agit d’empêcher et de retarder la consommation prématurée et sous l’âge minimum légal de substances « licites » et socialement acceptées comme l’alcool et le tabac.

La prévention ciblée cherche à identifier les personnes qui présentent des indicateurs étroitement associés à un risque individuel de consommer plus tard dans leur vie. Pour en savoir plus, voir notre Guide sur la prévention des drogues.

La prévention sélective s’adresse à des sous-groupes de population qui présentent un risque de consommer plus élevé que la moyenne, que ce soit à court ou à long terme. Pour en savoir plus, voir notre Guide sur la prévention des drogues.

La prévention universelle s’adresse à la population dans son ensemble (collectivité locale, élèves, quartier) et vise à empêcher ou à retarder le début de la consommation par l’information et l’acquisition des aptitudes nécessaires pour prévenir le problème. Pour en savoir plus, voir notre Guide sur la prévention des drogues.

Un certain nombre d’activités ou d’interventions coordonnées. Le programme vise l’atteinte d’objectifs généraux relatifs à la drogue.

Reference: EMCDDA

Activités en lien avec la prévention réalisées au niveau de la collectivité pour encourager les acteurs ou institutions communautaires (p. ex. école, centre jeunesse, voisinage, ville, quartier) à s’impliquer, de façon à intervenir dans l’entourage immédiat des gens et à favoriser une participation active dans un contexte social.

Reference: EMCDDA

R

Action menée pour réduire la quantité de drogue prise et le niveau d’usage en cherchant à diminuer le désir ou le besoin de prendre de la drogue des consommateurs et consommateurs potentiels. Englobe le travail fait par les intervenants en prévention, en intervention, en soin et en traitement.

Terme désignant le travail fait pour réduire les méfaits causés par la drogue. Pour certaines personnes, « réduction des méfaits » rime avec le fait d’accepter ou de tolérer la consommation; pour d’autres, il s’agit d’un moyen d’aider les consommateurs à arrêter de prendre une drogue précise. Les activités de prévention visent souvent à réduire les méfaits causés par la drogue. La consommation de drogue peut entraîner des souffrances et des méfaits à tous les niveaux; susciter la misère et une mauvaise santé; nuire aux amis et à la famille; entraîner de la violence et de la criminalité; être source de problèmes dans la collectivité; engendrer des coûts importants au point de vue financier, humain et sociétal, etc. C’est pourquoi pour la plupart des intervenants du domaine, réduire ou empêcher les « méfaits » de la consommation est un objectif acceptable. Les préoccupations liées à l’alcool sont généralement abordées sous une optique de réduction des méfaits, ce qui ne signifie pas pour autant que l’on ferme les yeux sur le mésusage de drogue. Il s’agit plutôt de prendre en charge une réalité à laquelle est confronté le domaine de la prévention.

Terme qui fait référence à la question de savoir si les projets ou initiatives réalisés au sein d’une culture, puis reproduits dans une autre culture, devraient être adaptés, pour tenir compte de la nature et des besoins de cette autre culture.

Fait référence aux activités menées en vue d’accroître la capacité d’une organisation ou d’une collectivité à dispenser des services de prévention de la toxicomanie, notamment en améliorant les ressources organisationnelles; en faisant une plus grande sensibilisation aux problèmes de toxicomanie; en créant de nouveaux liens ou en consolidant les liens existants avec des coalitions, des groupes et des organisations œuvrant en prévention de la toxicomanie; et en s’assurant que les activités et résultats d’intervention en prévention se poursuivent au terme de la période de financement.

Le risque qu’une substance psychoactive fasse l’objet d’un abus, défini selon la probabilité relative que l’usage de cette substance cause des difficultés d’ordre social, psychologique ou physique à la personne ou à la société.

Reference: WHO

S

Symptômes qui se manifestent après la diminution soudaine ou l’arrêt de l’usage chronique d’une drogue. Un exemple de ces symptômes est le delirium tremens.

Reference: NIDA

Syndrome de l’immunodéficience acquise. Dernier stade de l’infection à VIH, quand l’organisme ne peut plus combattre les infections potentiellement mortelles.

Voir aussi : VIH

Reference: NHS

Notion qui englobe les drogues et produits chimiques qui, lorsqu’ils sont consommés, ont des effets sur l’esprit, le cerveau ou l’organisme. Le terme « substance » est souvent employé comme synonyme de « drogue », bien qu’il soit techniquement plus précis et inclut l’ensemble des substances et médicaments psychoactifs et pharmaceutiques, les substances licites comme le tabac (nicotine) et l’alcool, les substances volatiles (colle, inhalants) et les substances illicites bien connues comme le cannabis, l’héroïne, la cocaïne, les amphétamines et l’ecstasy. Ce qui est préoccupant, c’est que leur consommation et leur mésusage peuvent entraîner des méfaits ou devenir un facteur déterminant de problèmes sociaux et de santé, de troubles du comportement et de souffrance physique. L’usage de tabac, d’alcool et de solvants est plus fréquent chez les jeunes, et il s’agit habituellement de leur premier contact avec la drogue. L’alcool et le tabac causent plus de problèmes de santé et de décès prématurés évitables que toute autre substance.

La prise d’une quantité suffisante d’une substance pour générer des effets physiques ou mentaux aigus indésirables. Une surdose intentionnelle est un moyen répandu de se suicider ou de tenter de se suicider. En nombres absolus, les surdoses de substances licites sont habituellement plus fréquentes que celles de drogues illicites. La surdose peut causer des effets passagers ou permanents, ou la mort; en fait, ce qui constitue une dose mortelle variera selon la personne et la situation.

Reference: WHO

Terme général qui s’applique à une gamme de troubles attribuables aux effets de l’alcool sur le cerveau, comme l’intoxication aigüe, l’intoxication pathologique, le syndrome de sevrage, le delirium tremens, l’hallucinose, le syndrome amnésique, la démence ou le trouble psychotique. Il est préférable d’utiliser des termes plus précis.

Reference: WHO

T

Concentration d’alcool (éthanol) dans le sang, s’exprime habituellement en masse par unité de volume, mais certains pays l’expriment autrement ou utilisent d’autres unités de mesure.

Reference: WHO

État où la personne doit prendre des doses plus importantes d’une drogue pour obtenir des effets semblables à ceux ressentis au début de la consommation; souvent associée à la dépendance physique.

Reference: NIDA

V

Capacité à poursuivre un programme ou une pratique à long terme, après la période de financement.

Reference: SAMHSA

Virus de l’immunodéficience humaine. Rétrovirus qui infecte les cellules du système immunitaire, puis détruit ou entrave leur fonctionnement. Le VIH se transmet lors de rapports sexuels non protégés (anaux ou vaginaux), de la transfusion de sang contaminé, de l’échange de seringues contaminées, et entre la mère et son enfant pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement.

Reference: WHO